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vendredi 1 décembre 2023

Prix des péages : les hausses seront comprises entre 2,71 % et 3,87 % en 2024

Un répit (relatif) aux péages. En 2024, la hausse annuelle des prix sur les autoroutes, calculée en fonction de l’inflation, sera « inférieure à 3 % », a assuré ce mercredi sur RMC Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports. Cette augmentation — appliquée chaque 1er février — avait déjà été record en 2023 à cause de la hausse générale des prix, atteignant 4,75 % en moyenne.

Derrière ces 3 % prévus l’an prochain se cachent des différences selon les réseaux autoroutiers. D’après nos informations, les hausses seront comprises entre 2,71 % (Cofiroute, ASF et Escota) et 3,87 % (Tunnel du Fréjus). Sur les autoroutes gérées par la Sanef, attendez-vous à des augmentations moyennes de 2,79 %, de 3,02 % sur le réseau APRR, 3,04 % sur AREA, 3,08 % sur SAPN et 3,23 % pour le Tunnel du Mont-Blanc.

 

lien vers l'article : ici

sources : leparisien.fr
 

dimanche 27 août 2023

Baromètre Sécurité du personnel en intervention

 


Nouvelle taxe sur les autoroutes : les concessionnaires prêts à riposter

 

Nouvelle taxe sur les autoroutes : les concessionnaires prêts à riposter

Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a récemment indiqué qu'il y a bien "une discussion sur la taxation des sociétés d'autoroute" pour financer la transition écologique.

Alors que le budget 2024 devrait comporter des taxes qui vont concerner les transports les plus polluants, le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, confirme qu'il y a bien "une discussion sur la taxation des sociétés d'autoroute" pour financer la transition écologique et notamment les investissements dans l'infrastructure ferroviaire. S'il assure que cette éventuelle nouvelle taxe n'aura aucune répercussion sur le prix des péages, les sociétés concessionnaires d'autoroutes voient cela d'un autre oeil.

"Si le gouvernement avance sur cette voie, nous irons au contentieux", a prévenu le président de Vinci Autoroutes et vice-président de l'Association professionnelle des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), Pierre Coppey, interrogé par 'Les Echos'. Sanef-SAPN (Abertis) a également prévenu qu'elle ne se laissera pas faire.

De son côté, Philippe Nourry, le président des concessions autoroutières d'Eiffage en France (APRR-Area), avait déjà évoqué mi-juillet la possibilité d'attaquer le gouvernement en cas de mise en place d'une surtaxe. "Nous attaquerons. Nous ferons tout pour faire respecter le droit et nos contrats, qui sont clairs sur le sujet : nous avons une protection fiscale dédiée", avait-il assuré au 'Figaro'. "L'Etat ne peut pas augmenter les taxes et impôts spécifiques à notre secteur sans compensation", avait-il ajouté.

Les sociétés d'autoroutes réclament une "neutralisation"

Les sociétés d'autoroutes, qui rappellent que leurs seuls actifs sont les contrats qu'ils ont conclus avec l'Etat - ce qui leur permet de s'endetter -, font valoir que toute augmentation de la fiscalité devrait être neutralisée. Cette neutralisation pourrait se traduire par une augmentation des tarifs pour les automobilistes, une prolongation de la durée des concessions ou encore un remboursement de la taxation.

Néanmoins, le cabinet de Clément Beaune a expliqué aux 'Echos' que les contrats en vigueur ne prévoient pas "la neutralisation de toute augmentation de fiscalité", précisant que "les clauses dites 'de stabilité du paysage fiscal' ne s'appliquent que dans certaines conditions et notamment que sur la fiscalité 'propre' ou sectorielle, par opposition à la fiscalité générale".

"Aucun impact sur les péages" selon Clément Beaune

Lundi sur 'franceinfo', Clément Beaune a souligné l'importance d'investir massivement dans la transition écologique. "Et une des sources de financement, c'est de demander aux modes de transport les plus polluants, comme la route et l'avion, de financer les investissements dans le train pour augmenter l'offre et réduire les prix", a-t-il estimé.

Toutefois, le ministre délégué chargé des Transports a souhaité rassurer, affirmant qu'une taxe supplémentaire éventuelle pour les concessionnaires d'autoroutes n'aura "aucun impact sur les péages", qui sont "prévus par des contrats de long terme" entre les sociétés et l'Etat.

 

lundi 5 décembre 2022

Les Français majoritairement favorables aux 110 km/h sur l’autoroute ?

Alors que le débat sur les 110 km/h sur les autoroutes refait surface, zoom sur la qualité des études estimant que les Français seraient favorables à un abaissement de la vitesse.

Il vous manquait ? Eh bien, il est de retour. Qui ça ? Quoi ça ? Le fameux débat sur la limitation de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes. Un sujet qui agite le monde de l’automobile depuis des années et des années. À la faveur de la crise et de la transition énergétiques ou du changement climatique, le sujet est de retour au centre des débats.

L’occasion pour nombre de médias ou de cabinets d’études de divulguer de nouveaux travaux et sondages sur la volonté des Français de passer aux 110 km/h sur autoroute. C’est notamment le cas d’un sondage réalisé par l’Ebabe et révélé par Le Parisien. Dans ce dernier, les résultats démontreraient que 68% des sondés (25 000 français interrogés) seraient favorables à une baisse de la vitesse sur autoroute.

Une étude faillible sur les 110 km/h sur autoroute

Un argumentaire imbattable en faveur des 110 km/h ? Pas si vite… En effet, la méthode et les résultats de l’étude sont critiquables. Cette dernière n’a ainsi pas été menée uniquement sur des propriétaires de voitures. Dans ce contexte, que vaut leur avis quant à l’utilisation des autoroutes ?

Statista rappelle également que 6% des automobilistes déclarent ne jamais utiliser l’autoroute. Ils sont 17% à emprunter ces tronçons une fois par mois, 34% à le faire moins d’une fois par mois. Les principaux concernés, utilisant l’autoroute tous les jours ou plus, représentent 11% des automobilistes. De quoi laisser penser que les résultats pourraient être différents, en interrogeant ces derniers.

D’autres travaux du genre sont mal interprétés

Cela n’est pas sans rappeler une étude de l’Ifop, qui rapportait que 60% des Français seraient favorables à réduire leur vitesse à 110 km/h sur les autoroutes. Un travail parfois repris pour justifier la mise en place d’une réduction de vitesse généralisée sur ces tronçons.

Sauf que la question posée aux sondés comportait une précision importante. Elle demandait si ces derniers seraient prêts à réduire leur vitesse à titre personnel afin de réaliser des économies de carburant. Ce qui signifie que cet avis peut changer, suivant l’évolution des prix des carburants par exemple. Là est peut-être le meilleur moyen de contenter tout le monde : laisser le libre choix de rouler à 130 km/h ou non, à qui le souhaite.

sources : https://www.auto-moto.com/actualite/societe/110-kmh-sur-autoroute-les-francais-y-sont-ils-vraiment-majoritairement-favorables-380573.html 

 

 

 

jeudi 24 novembre 2022

Comment la RN10, envahie par les poids lourds, est devenue un "itinéraire de fuite" pour éviter l'autoroute

En Charente, une route est devenue synonyme d'angoisse et de colère. Le long de la RN10, entre Poitiers et Bordeaux, le bruit et la pollution générés par un flux continuel de poids lourds font vivre un enfer aux riverains. Pourquoi les camions sont-ils si nombreux ? Eléments de réponse dans cet extrait d'"Envoyé spécial".

Des poids lourds qui se doublent alors que c'est interdit, d'autres qui s'arrêtent n'importe où le long de la route, des files interminables empêchant les voitures de se rabattre… Pourquoi les camions sont-ils de plus en plus nombreux sur les routes nationales et départementales de France, générant des nuisances souvent insupportables pour les automobilistes et les riverains ?

Pour un reportage à voir le 24 novembre 2022, "Envoyé spécial" a tout particulièrement enquêté sur la RN10, qui traverse la France du nord au sud. Entre Poitiers et Bordeaux, elle a été élargie et est devenue une quatre-voies avec terre-plein central, offrant les mêmes conditions de conduite qu'une autoroute. Ces dix dernières années, le nombre de poids lourds qui l'empruntent a augmenté de 15%, alors que sur la même période, le transport routier de marchandises baissait de 11% à l'échelle nationale.

Prendre l'autoroute payante ou la nationale gratuite ?

Les journalistes ont interrogé un chauffeur routier rencontré sur une aire de repos à Bordeaux. Maxime transporte des pierres de décoration depuis l'Espagne jusqu'à l'entrepôt de son employeur, au nord de Poitiers. L'application qu'il utilise pour choisir son trajet lui propose deux itinéraires : l'autoroute A10, payante, jusqu'à Poitiers, soit 280 kilomètres ; ou bien la nationale N10, qui lui permet un trajet en ligne droite de 257 kilomètres, plus direct puisqu'il lui évite un détour par Saintes et Niort. Et elle est gratuite...

Une nationale pour éviter l'autoroute... c'est ce qu'on appelle un "itinéraire de fuite". Même à 80 kilomètres/heure au lieu de 90 sur autoroute, ce trajet est plus court, et plus économique : sur l'autoroute, Maxime aurait payé 60 euros de péage. Prendre la RN10 au lieu de l'A10 réduit les frais de son employeur, une petite société familiale. C'est devenu son itinéraire habituel. Et Maxime n'est pas le seul à faire ce choix… En 2019, 9 000 camions sont passés chaque jour sur la RN10, contre 3 000 sur l'autoroute A10.  

 

Baromètre sécurité du personne len intervention - les chiffres 2021

 


Neige sur l'autoroute : un nouveau dispositif pour éviter le blocage des camions et des voitures

Des camions bloqués sur l'autoroute pendant des heures lors des chutes de neige... C'est pour éviter ces galères hivernales récurrentes que le concessionnaire de l'autoroute A40 entre Lyon et Genève teste un nouveau dispositif avant le retour de la neige.

Malheureusement, c'est un scénario hivernal classique : des voitures et des camions bloqués pendant des heures sur l'autoroute à cause d'une chute de neige. Comme à la mi-janvier 2021, sur l'A40 entre Mâcon et Genève, où des centaines de véhicules étaient restés coincés une nuit entière aux abords du col de Ceignes.

Pour les concessionnaires autoroutiers, il est impératif de mieux anticiper ce type de naufrage hivernal. D'où la mise en place ces jours-ci d'un nouveau dispositif, testé grandeur nature sur l'autoroute A40, avant que la neige ne s'invite sur le bitume. Les agents autoroutiers connaissent bien les pièges de la montée au col de Ceignes en direction des Alpes. Lorsque tombe la neige, l'altitude transforme ce secteur en piège à poids lourds, comme en janvier 2021.

Arrêter les camions avant que la neige ne les bloque