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lundi 2 février 2015

Gel des tarifs : contre-attaque des Sociétés concessionnaires



Procédures judiciaires et lettres au premier ministre... Vinci, Eiffage, Macquarie et Abertis qui exploitent les autoroutes françaises, réagissent après le gel des péages annoncé par Manuel Valls mardi dernier.

Les sociétés d'autoroute avaient promis qu'elles attaqueraient l'Etat en justice après la décision du gouvernement de geler les péages en 2015 alors qu'ils auraient dû augmenter de 0,57 %. Elles tiennent parole. 

Selon nos informations, lundi, les sept sociétés concessionnaires concernées (ASF, Cofiroute, Escota, APRR, Area, Sanef et SAPN) vont demander devant le Conseil d'Etat l'annulation du gel des péages pris dans un arrêté du 27 janvier publié au Journal officiel le 29 janvier. Pour arriver à leurs fins, elles plaideront l'excès de pouvoir. Par ailleurs, elles préparent d'autres procédures judiciaires concernant ce gel des péages qui devraient être lancées dans les prochains jours.

Sur un autre terrain, les actionnaires des sociétés d'autoroutes (Vinci, Eiffage, Macquarie et Abertis) vont envoyer lundi un courrier au Premier ministre, Manuel Valls, pour déplorer sa décision et lui rappeler que tout est parti d'un rapport de l'Autorité de la concurrence très sévère sur les autoroutes qui, selon eux, est un tissu de contre-vérités. En tout, il y a aura trois missives: celle de Vinci, celle d'Eiffage et celle signée conjointement par le patron du fonds australien Macquarie et du groupe espagnol Abertis.

Enfin, le président de la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) va demander à rencontrer François Hollande en février pour lui faire part de sa préoccupation: le gel des péages compromet la signature du plan de relance des autoroutes qui devait permettre de faire 3,2 milliards de travaux sur le réseau autoroutier et de créer 12 000 emplois financés par les exploitants d'autoroute à condition qu'on leur rallonge de quelques années leurs concessions.

Signé à l'automne 2013, avalisé en octobre par Bruxelles, cet accord n'est toujours pas entré en application. Pour M. Cavagné, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase alors que beaucoup d'autres chantiers (barrage de Sivens, aéroport Notre-Dame-des-Landes…) sont bloqués et que la situation de l'emploi se détériore dans son secteur.

sources : LeFigaro
 

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